Comment interpréter les données météo ?

Les questions les plus fréquemment posées au sujet des données météo

Voici un petit quizz vidéo pour améliorer vos connaissances au sujet de la météorologie avant de commencer avec les questions/réponses les plus fréquemment posées sur l'analyse des données météo.

 

 

 

Comment interpréter les données de précipitations météo (pluie) ?

Pour bien comprendre les données de précipitations météo il faut d'abord bien savoir de quoi on parle. Les précipitations se mesurent en hauteur d’eau tombée au sol rapportée à une unité de surface. L’unité utilisée est le millimètre de précipitation par mètre carré. En supposant une répartition homogène des précipitations sur cette surface, 1 millimètre de pluie représente 1 litre d’eau par mètre carré.

Est-ce que 1mm de pluie c'est beaucoup ?

Cela peut paraitre faible lorsqu'on imagine 1 mm d'eau dans un verre, mais imaginez qu'une précipitation de 1mm sur 80m² représente 80 litres d'eau à éponger.chez soi. Là c'est une autre histoire.

Comment mesure-t-on les niveaux de pluie ?

Pour mesurer les précipitations, on utilise un pluviomètre. C'est en général une sorte d'entonnoir qui capte la pluie et la canalise sur une surface donnée. Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la pluie, certains pluviomètres utilisent le principe à auget basculeur, d'autres utilisent la pesée des gouttes et enfin certains réalisent des mesures optiques.

Comment est calculée la hauteur de pluie ?

Le millimètre de pluie correspond en volume, à une hauteur d'eau de 1 mm sur une surface plane de 1 m² (soit 1L d'eau reçue par le sol). Les pays qui utilisent le systèe métrique anglo-saxon mesurent  la hauteur de pluie en pouces (inch). 1 pouce correspond à 25,4 mm de précipitations.

Quelle est la différence entre averse et pluie ?

Averse ou pluie, c'est une question de zone. Une averse est un phénomène très localisé et difficile à prévoir tandis que la pluie est prévue sur une zone plus large, exprimée en kilomètres. C'est ainsi qu'il est possible qu'une averse ait lieu dans un village mais pas dans celui d'à côté. Le prévisionniste indiquera de la pluie dans un rayon de 5km et certaines personnes ne la verront jamais. C'est pour cela qu'on indique souvent une probabilité de pluie dans la zone.

Comment interpréter la probabilité de pluie ?

Lorsqu'on indique une probabilité de 15% de pluie, ça ne veut pas dire qu'il y a 15 chances sur 100 qu'il pleuve. Cela veut dire que dans la zone de prévision, il y aura 15% de la zone qui va être touchée par la pluie. Cela peut se traduire par des averses très localisée et des villages qui ne verront jamais une goutte de pluie. On peut donc considérer qu'en dessous de 40% de probabilité, il y a de fortes chances de ne pas recevoir de pluie. Entre 40 et 70%, prévoyez une solution anti-pluie (parapluie, capuche, manteau). Au dessus de 70% vous pouvez considérer que vous n'échapperez pas à la pluie.

Comment interpréter les données météo sur le vent ?

Dans le domaine de la météorologie, le vent désigne le mouvement horizontal de l'air. Il correspond au mouvement des masses d'air confrontées aux différences de pression atmosphérique. Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse (ou force). La vitesse est exprimée communément en km/h ou m/s. Marins et pilotes utilisent les nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). La mesure du vent est toujours une moyenne sur une période donnée. Un vent de 30km/h ne souffle pas constamment à 30 km/h mais la moyenne de ses vitesses constatées ou prévues sera de 30 km/h. Par contre, lorsqu'on parle rafales, ce sont en fait les vitesses maximales atteintes par le vent dans la période donnée et ces vitesses ne sont pas des moyennes. Le vent est fortement lié à la pression atmosphérique car le mouvement des masses d'air se fait des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions (comme l'air qui s'échappe d'une chambre à air crevée ou d'un ballon) La direction du vent est déterminée par l'emplacement de ces zones de pressions sur la carte tandis que la force du vent est lié à l'écartement de ces zones. Plus l'écart de pression est fort et rapproché, plus le vent ira vite. Les changements brutaux de pression sont connus sous le nom de rafales de vent.

Comment interpréter la pression atmosphérique ?

La pression atmosphérique peut être comprise comme étant la pression qu'exerce l'air sur un point donné. À un endroit précis, la pression atmosphérique est donc le poids exercé par une colonne d’air partant du sol et s’étirant jusqu’au point culminant de l’atmosphère.

Comment mesurer la pression atmosphérique ?

La pression se mesure à l'aide d'un baromètre et s'exprime en hectopascal (hPa). 1 hectopascal équivaut à 100 Pascals (Pa) ou encore à 1 millibar.

Quelle est la pression atmosphérique normale ?

Au niveau de la mer, la pression moyenne normale est de 1013 hPa (hecto Pascal).

Qu'est-ce qu'une pression atmosphérique basse ?

Météorologiquement parlant, dès lors que la pression descend en dessous de 1010 hPa, il s'agit de basses pressions (dans le jargon on parle de « conditions dépressionnaires »). Le vent est plutôt fort et le temps est mauvais avec un ciel souvent fort encombré et des précipitations fréquentes. Un moyen simple de vous en souvenir est de comparer la pression à votre humeur. Quand vous êtes en dépression vous n'allez pas bien, le temps c'est pareil.

Qu'est-ce qu'une pression atmosphérique haute ?

Au contraire, lorsque la pression dépasse 1015 hPa, on parle alors de hautes pressions (on parle plus vulgairement de « conditions anticycloniques »). Le vent est faible et le temps est beau avec un ciel souvent bien dégagé. Un anti-cyclone est un phénomène météo qui « combat les cyclones », ce qui est positif et donc un beau temps.