Pour manger cinq fruits et légumes par jour, il faut payer de plus en plus
Les prix des fruits ont baissé en 2019 mais ceux des légumes ont continué d’augmenter, selon le 13e baromètre annuel publié lundi 26 août par l’association Familles rurales.
Les légumes plus chers en 2019 qu'en 2018
Manger cinq fruits et légumes, on le sait, c'est bon pour la santé, mais en revanche, on apprend par l'Observatoire de Familles rurales que cela coûte de plus en plus cher. Conséquence, acheter un panier type, comprenant 1 kg de huit fruits différents, revient en moyenne à 30 euros en 2019, contre 31,25 euros en 2018. Mais pour un panier de huit légumes, il faut débourser environ 19,80 euros (contre 18 euros en 2018).
« Cela représente 10% à 18% du budget d’une famille de quatre personnes au Smic », pointe Dominique Marmier, président de l’association. Ainsi, consommer cinq fruits et légumes par jour (soit environ 400 grammes), coûte entre 177 euros et 222 euros par mois pour une famille de deux adultes et deux enfants.
Des disparités en fonction des magasins
Cette enquête montre aussi de nombreuses disparités. En effet, en un an, le prix d’un panier de légumes a donc augmenté de 10% en conventionnel et de 2% pour des produits bio. Des chiffres qui s’expliquent « souvent par les aléas climatiques, avec le froid et le gel qui ont sévi en début d’année, suivis des périodes de sécheresse... », selon l'étude. Les fruits, eux, voient leurs tarifs reculer de 4% en moyenne en conventionnel (- 8% en bio). L'exception qui confirme la règle : la cerise. « Le prix de la cerise en conventionnel a augmenté de 27% en un an (7,64 euros le kilo) », précise Dominique Marmier.
Enfin, une dernière disparité existe en fonction de leur provenance : le prix moyen d’un panier de fruits et légumes passe de 42,34 euros en hard-discount à 51,33 euros en supermarché, et même 90,79 euros en magasin spécialisé bio. Et Dominique Marmier d'expliquer : « En faisant les bons choix, on peut accéder à une alimentation de qualité, même avec des revenus modestes ». On n'a pas fini de scruter les étiquettes.
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