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Coupe du monde : une pénurie de bière en Russie ?

Anton Kunin Publié par Anton Kunin - le 21 juin 2018 à 00:00
La bière est la principale boisson consommée dans les bars pendant la Coupe du monde. © © Shutterstock

Les propriétaires de bars et restaurants ont-ils sous-estimé l’appétit des supporters de la Coupe du monde pour la bière ? Si des cas de pénurie peuvent être constatés dans certains établissements, il ne s’agirait pas d’un phénomène de masse.

Pénurie de bière : les bars auraient sous-estimé la demande

Scotchés aux écrans dans les milliers de bars à travers la Russie, les fans de foot regardent les matchs de la Coupe du monde… en sirotant des bières, bien sûr ! Leur appétit pour cette boisson est tel que la bière vient à manquer dans certains établissements. Les bars les plus fréquentés ne sont plus en mesure de proposer certaines marques de bière.

Mais selon Konstantin Tamirov, directeur marketing d’AB InBev Efes, il ne s’agirait pas d’une véritable pénurie. « Nous avons bien sûr entendu parler de restaurants et de bars qui ont eu des difficultés d’approvisionnement. Néanmoins, nous avons toutes les ressources nécessaires pour fournir nos clients en bière et organiser des livraisons supplémentaires dans des délais réduits, si besoin il y a », assure-t-il.

Les producteurs de bière travaillent d’arrache-pied, mais nient toute pénurie

Même son de cloche à l’Union des brasseurs russes, le syndicat fédérant les producteurs de bière dans le pays. « Nous n’avons pas eu connaissance d’une éventuelle pénurie de bière dans les villes où ont lieu les matchs de la Coupe du monde. Le printemps, l’été et le début de l’automne sont traditionnellement des périodes de pointe pour les producteurs de bière, et l’ensemble des capacités de production sont mobilisés », nous assure-t-on au sein de cette fédération professionnelle.

Toujours selon notre interlocuteur au sein de l’Union des brasseurs russes, suite à différentes évolutions législatives, les adhérents du syndicat ont vu leurs ventes s’effondrer de 40 % comparé à leur niveau de 2010, et même avec la Coupe du monde, il n’est pas garanti que 2018 soit une meilleure année que l’a été 2017.