Le nombre de morts sur les routes françaises en baisse
Selon des chiffres publiés ce vendredi 21 juin 2019 par le ministère de l’Intérieur, la mortalité a reculé de 7,5% sur les routes françaises en mai 2019, par rapport au même mois de 2018.
Baisse du nombre de morts sur les routes de France métropolitaine de 7,5% en mai
Bonne nouvelle ! Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a reculé de 7,5% en mai 2019, selon les chiffres officiels révélés le vendredi 21 juin 2019 par la Sécurité routière. Dans le détail, 248 personnes ont été tuées, soit 20 de moins qu'en mai 2018. Ce chiffre vient inverser la tendance à la hausse enregistrée depuis janvier 2019.
Et ce n'est pas tout ! En effet, sur les cinq premiers mois de 2019, les autorités recensent neuf morts de moins (1.225, -0,7%) que sur la même période en 2018. Le premier trimestre 2019 avait ensuite vu le nombre de morts augmenter et, ce, de manière inquiétante ( 9,3%, 63 tués de plus qu'au premier trimestre 2018). Pour rappel, 2018 s'est achevée par un plus-bas historique en métropole (3.248 tués, 3.488 avec l'Outre-mer).
Un « effet 80 km/h »
« Ce mois de mai est à un niveau assez bas. Le seul mois de mai où on a enregistré moins de morts, ces dernières années, remonte à celui de l'année 2013, avec 224 morts », a salué le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, sur RTL. Sur les cinq premiers mois de 2019, « nous faisons mieux que l'an dernier qui était plutôt un bon début d'année, c'est satisfaisant », a-t-il estimé.
Selon lui, « il y a encore un 'effet 80 km/h', avec une baisse plus forte sur ce réseau (routier concerné par la mesure, ndlr). Nous regrettons évidemment les radars 'défunts', car les chiffres seraient certainement encore meilleurs si nous avions plus de radars », a-t-il ajouté, affirmant que les dégradations et destructions « restent encore à un niveau sensible mais qui n'a rien à voir avec ce qui s'est produit entre novembre et janvier », rappelant les dégâts commis sur les radars par les Gilets Jaunes.
À lire aussi Record : il y a eu 606.000 morts en France en 2017