Cuisine | Repas de Noël : des arnaques au menu !
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Repas de Noël : des arnaques au menu !

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 12 déc. 2017 à 00:00
arnaque menu de Noël

Avant de faire vos courses pour votre repas de Noël, veillez à bien lire les étiquettes. Certains produits ne correspondent pas à ce qu’ils sont réellement. Foodwatch vous a concocté un menu spécial fêtes : bon appétit !

Ce que vous mangez ne correspond pas toujours aux étiquettes

Noël est une fête où l’on a l’habitude de faire bombance et de retrouver des plats traditionnels comme le homard, les langoustines, le foie gras ou les truffes. Malheureusement, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous et vous risquez de consommer des produits dont les étiquettes et les emballages vous auront peut-être abusé.

L’organisation politique Foodwatch, qui défend les droits du consommateur et réclame plus de transparence pour permettre au consommateur de savoir ce « qu’il mange, en toute connaissance de cause et sans risque », a concocté une liste spéciale Noël. Au menu : une farandole d’arnaques.

Additifs, sucre, huile de palme, étiquettes trompeuses...

Tout d’abord, certains produits mettent en avant un ingrédient qu’il n’ont pas ou en très petite quantité : une huile de truffe qui ne contient que 0.25 % d’arôme de truffe noire (Codefa les Huiles d'olives), de la bisque de homard et langoustines (Knorr) contenant 1.2 % de langoustines, du boudin blanc aux morilles (Le Gaulois) avec 1 % de morilles dans la liste d’ingrédients. La palme d’or pour les Suprêmes au goût frais de homard (Coraya) avec « aucune trace de homard, pas même sous forme d’arôme » et le « White Chocolate Mocha » de Starbucks sans chocolat blanc.

Foodwatch dénonce aussi des appelations et des origines trompeuses. C’est par exemple le cas des coquilles Saint-Jacques à la Bretonne (Tipiak) : « l’origine des noix varie de la France à l’Amérique du Sud en passant par la Russie et autres... selon le n° de lot sur lequel on tombe !». Il y aussi des knacks d’Alsace Bio (Stoeffler) composées d’ingrédients aux origines Union Européenne (UE) et non UE. Un vin espagnol (Cambras) avec une bouteille rangée au rayon vins français et une étiquette écrite en français « Cabernet Sauvignon Merlot ».

Enfin, Foodwatch épingle des produits contenant trop de sucre ( pain d’épice au miel de Brossard,  le Coca-Cola, le Champomy, les chocolats Kinder, etc…), de l’huile de palme pour la pâte brisée Grand-Mère (Herta), des additifs dans le Pata negra de Labeyrie et le Foie gras de canard entier du Sud-Ouest de Fauchon.

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