Quand Macron donne une petite leçon à un collégien : suite et fin
Pris à partie de manière très familière par un collégien lors d’une commémoration de l’appel du 18 juin 1940, Emmanuel Macron a effectué un recadrage en bonne et due forme.
Quand un collégien lance « Ça va Manu ?! » au président de la République
Le 18 juin est la date anniversaire de l’appel de Charles De Gaulle sur les ondes de la BBC qui a appelé les Français à résister lors de la Seconde Guerre Mondiale. À cette occasion, Emmanuel Macron s’est rendu à des commémorations au Mont Valérien (Hauts-de-Seine) et y a pris un bain de foule parmi laquelle se trouvait un collégien plutôt culoté…
« Ça va Manu ?! » entend-on dans la vidéo qui est désormais devenue virale. Une manière d’être apostrophé qui n’a pas du tout plu au chef de l’état qui a immédiatement recadré ce jeune un peu trop à l’aise : « Non, non, ça tu ne peux pas. Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd’hui c’est la Marseillaise et le Chant des partisans. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou monsieur. D’accord ? ».
« Le respect, c’est le minimum dans la République »
Un recadrage un peu sec d’Emmanuel Macron qui en a ensuite profité pour poursuivre sa leçon de morale puis publier sur Twitter la vidéo, prise sous un autre angle que la séquence diffusée par LCI. Elle est accompagnée du message suivant : « Le respect, c’est le minimum dans la République – surtout un 18 juin, surtout en présence des compagnons de la Libération. Mais cela n’empêche pas d’avoir une conversation détendue – regardez jusqu’au bout ».
Une conversation détendue durant laquelle le président évoque le brevet des Collèges et qui s’est tout de même terminée par « Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres ». Une petite leçon dont Emmanuel Macron a le secret. On se souvient de sa prise à partie, en mai 2016, par un gréviste à qui il avait répondu : « Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt : la meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler ».