Économie | Louer un parking : une nécessité pas toujours abordable
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Louer un parking : une nécessité pas toujours abordable

M6météo Publié par M6météo - le 19 juin 2019 à 00:00
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Louer un parking en France coûte en moyenne 83 euros par mois, selon l’application Yespark. Les prix s’envolent dans certaines villes et laissent accroître les inégalités territoriales. 

Huit agglomérations dans le viseur

La start-up Yespark, application spécialisée dans la location longue durée de places de stationnement, a analysé les tarifs de location dans 12.000 parkings privés répartis dans 390 communes. Si en moyenne, le prix est de 83 euros par mois en France, les inégalités territoriales se sont accentuées avec des écarts de plusieurs dizaines d’euros entre les villes les plus chères et celles les moins coûteuses. 

Huit agglomérations sont particulièrement pointées du doigt pour afficher des tarifs nettement supérieurs à la moyenne. Parmi elles, Paris est en tête avec 145 euros par mois, soit 62 euros au-dessus de la moyenne nationale. Surtout, le budget annuel revient à 1.740 euros ! Deuxième du top huit, Nice (105 euros par mois, 1.260 euros à l’année), suivie d’Annecy (96 euros/1.252 euros), Marseille (94 euros/1.128 euros) et Aix-en-Provence (93 euros/1.116 euros). 

Des amendes de plus en plus salées

À l’inverse, Bordeaux affiche des prix égaux à la moyenne nationale, tandis que Nantes (77 euros par mois), Lille (76 euros par mois) et Strasbourg (73 euros par mois), sont parmi les principales agglomérations à se situer sous la moyenne de l’hexagone. Louer une place de parking est nécessaire depuis la fin du PV de stationnement unique à 17 euros, remplacé en 2018 par le « forfait de post-stationnement » (FPS).

Le montant des amendes a explosé, jusqu’à dépasser les 100 euros par jour dans les villes n’ayant pas instauré de plafond. D’un autre côté, les parkings font l’objet d’une inflation des taxes. Depuis le début de l’année, la loi Finance taxe les surfaces de stationnement tous les ans. Et les charges doivent augmenter sur trois ans, atteignant 7 euros par an et par mètre carré. Les exploitants ne manqueront pas de vous le faire payer.

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