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Le G7 se divise autour du climat

M6météo Publié par M6météo - le 13 juin 2017 à 00:00
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La semaine dernière, le président des États-Unis, Donald Trump a officiellement confirmé son intention de se détourner des accords de Paris (Cop21). En cohérence avec cette nouvelle ligne politique, le 12 juin 2017, les États-Unis ont refusé de co-signer aux côtés des six autres pays du G7, un texte réaffirmant l'irréversibilité des accords de Paris (Cop21).

Donald Trump est climatoseptique

Donald Trump a officiellement confirmé l'une de ses promesses de campagne, la semaine dernière, en réaffirmant son intention de se retirer des accords de Paris sur le climat (Cop21). Toutefois, le nouveau président américain devra attendre novembre 2020 avant de pouvoir véritablement quitter les accords de Paris, signés par son prédécesseur, Barack Obama. 

En attendant 2020, les États-Unis d'Amérique, dirigés par Donald Trump sont astreints à une politique environnementale claire : refuser de signer les textes internationaux qui contiennent des clauses de protection sur le climat. Raison pour laquelle le ministre de l'Environnement américain a refusé, ce lundi, de signer un texte réaffirmant l'irréversibilité des accords de Paris.

Les États-Unis se détachent du leadership du G7 sur le climat 

La nouvelle position des États-Unis sur les questions climatiques divise les pays du G7, dont les ministres de l'Écologie se sont retrouvés dimanche 11 et lundi 12 juin derniers à Boulogne. Selon Nicolas Hulot, le ministre de l'Écologie français, les Américains collaborent quand même sur d'autres sujets dérivés de la protection environnementale, notamment la transition écologique vers une économie bas carbone. 

La principale conséquence de la décision du président américain de se rétracter sur les questions de protections écologiques, est la perte des financements promis aux pays les plus affectés par le réchauffement climatique. En revanche, certains acteurs de la société civile et les entreprises américaines semblent désirer poursuivre l'innovation dans une économie renouvelable et verte. En vogue, le secteur écologique permettrait en effet de gagner plus d'argent que d'investir dans les carburants fossiles. 

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