Écologie | L'activité humaine seule responsable des phénomènes climatiques récents
Écologie

L'activité humaine seule responsable des phénomènes climatiques récents

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 14 déc. 2017 à 00:00
L'activité humaine seule responsable des phénomènes climatiques récents

Les scientifiques avaient toujours estimé que le réchauffement climatique provoqué par les humains accentuait le risque d’inondations, sécheresses, tempêtes... Mais ils ne l’avaient encore jamais désigné comme la seule cause.

Un seul responsable aux phénomènes climatiques extrêmes : le réchauffement climatique causé par l'homme

Selon l'étude Explaining Extreme Events in 2016 from a Climate Perspective publiée lors de la rencontre annuelle de l’American Geophysical Union, tous les phénomènes climatiques extrêmes de l’an dernier ont un unique responsable : le réchauffement climatique causé par l’activité humaine. Il s'agit là d'une première.

Jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le réchauffement climatique provoqué par les humains, en brûlant par exemple des énergies fossiles, accentuait le risque de voir surgir des inondations, des sécheresses, des tempêtes et d’autres phénomènes extrêmes, mais ils ne l’avait encore jamais désigné comme la seule cause.

Des étés de plus en plus chauds

Mais cette fois, l'heure est grave. En effet, 2016 a été marquée par de nombreux phénomènes climatiques extrêmes : le record mondial de chaleur, la canicule en Asie ainsi que les eaux inhabituellement chaudes au large de l’Alaska enregistrés. Pour rappel, la planète a pulvérisé un nouveau record de chaleur, en 2016, s’inscrivant comme l’année la plus chaude des temps modernes. 

Et cela ne risque pas de s'arranger. Des étés de plus en plus chauds sont prévus pour les 20 prochaines années, en raison de l’activité humaine et de ses effets sur les changements climatiques.Telle est la conclusion à laquelle arrivent des chercheurs de l’Université de Victoria en Colombie-Britannique. Le climatologue Francis Zwiers y démontre que des étés très chauds ont ainsi 70 fois plus de chance de se produire à l’avenir qu’au cours des 40 dernières années.

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