Économie | Grand débat : l'alourdissement de la fiscalité immobilière n'est pas exclu
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Grand débat : l'alourdissement de la fiscalité immobilière n'est pas exclu

Anton Kunin Publié par Anton Kunin - le 4 févr. 2019 à 00:00
Les propriétaires immobiliers ne doivent pas espérer d'allégement de la fiscalité © © Shutterstock

« Votre idée est très bonne », répondait Emmanuel Macron à un participant au Grand débat à Bourg-de-Péage le 24 janvier 2019, qui suggérait de « réguler » certaines plus-values immobilières.

Emmanuel Macron est un fervent défenseur d’une lourde imposition des revenus immobiliers

Les plus-values immobilières, seraient-elles insuffisamment taxées ? À en croire Emmanuel Macron, c’est effectivement le cas. En répondant à un participant au Grand débat, le président de la République a laissé entendre qu’il était favorable à une taxation plus importante des plus-values immobilières.

Cette prise de position d’Emmanuel Macron se comprend : l’actuel président de la République est convaincu depuis toujours que l’immobilier ne crée ni emploi ni richesse, et s’apparente à une rente. Si la fiscalité de l’investissement en entreprise a été rendue plus attractive depuis son arrivée au pouvoir, celle de l’immobilier n’a en revanche pas été allégée.

L’immobilier, un moyen d’enrichissement indû aux yeux d’Emmanuel Macron

En effet, l’immobilier est triplement imposé en France : pour sa détention, avec la taxe foncière, pour les loyers encaissés, avec l’impôt sur le revenu, et enfin lors de la revente, avec les droits de mutation.

L’absence de caractère productif de l’immobilier gêne effectivement Emmanuel Macron, alors même que la location ou la revente d’un bien dans certaines communes et certains quartiers peut rapporter très bien. L’idée évoquée à Bourg-de-Péage aura-t-elle une suite législative ? Affaire à suivre…

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