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Erreur médicale pendant un accouchement : un hôpital condamné à 500.000 euros

Jean-baptiste Giraud Publié par Jean-baptiste Giraud - le 23 avr. 2018 à 00:00
Une erreur médicale qui coûte cher.

L'indemnité à laquelle l'hôpital de Falaise, dans le Calvados, a été condamnée, ne réparera jamais le préjudice subit par le petit garçon, aujourd'hui lourdement handicapé. D'ailleurs, l'indemnité en question servira surtout à couvrir les frais que son état de santé ont necessité et necessiteront malheureusement tout sa vie. Elle s'élève à 372 000 euros.

La césarienne a été décidée trop tard

Qu'est ce qui a décidé les juges du tribunal administratif de Caen à conclure à la responsabilité de l'hopital de Falaise ? Les relevés d'examen de la maman du petit garçon, le soir de son arrivée à l'hôpital, le 16 décembre 2009. 

Les électrocardiogrammes de l'enfant montrent qu'il était en difficulté dès 20h20, alors qu'à l'arrivée de sa maman, à 16h00, tout allait bien. Pourtant, l'obstétricien de garde n'a été alerté par les sages-femmes qu'à 23h00. Celui-ci a déclenché une césarienne vingt minutes plus tard. L'enfant est né à minuit, mais trop tard. Le manque d'oxygène avait déja provoqué des lésions neurologiques irréversibles, constatées le lendemain. 

De moins en moins de séquelles neurologiques à la naissance

La recherche en responsabilité des hôpitaux et professionnels de santé s'amplifie depuis quelques années. La prescription, dans ce genre d'affaires d'erreur médicale, est de dix ans.

Dans le même temps, les séquelles neurologiques tendent à diminuer sur les nourissons. D'un enfant sur 465 touché en 1998, on est aujourd'hui passés à un cas sur 550.

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