Santé / Bien-être | Des disparités et trop d'opérations chirurgicales inutiles en France
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Des disparités et trop d'opérations chirurgicales inutiles en France

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 27 nov. 2017 à 00:00
opération chirurgicale

Une étude dévoilée par le JDD révèle le nombre important d’interventions chirurgicales inutiles en France. Elle souligne aussi des disparités entre les départements.

Opérations chirurgicales : d'importantes disparités entre les départements

Et si vous aviez été opéré pour rien ¸Et si l’intervention chirurgicale que vous avez subie avait pu être évitée ? Une étude de la Fédération hospitalière de France (FHF) mise au jour par le Journal du Dimanche fait froid dans le dos. Elle dévoile notamment un « secret de polichinelle » : « Certains chirurgiens du privé mais aussi du public opèrent beaucoup trop vite ; des médecins prescrivent à tour de bras IRM et prises de sang non pertinentes » estime le JDD.

L’étude s’arrête notamment sur cinq principales opérations : la césarienne, le pontage coronarien, la chirurgie de la colonne vertébrale, la pose d’un stent coronarien ou vasculaire et la chirurgie du cristallin. Le constat est sans appel : il y a d’importantes disparités entre les départements qui peuvent aller du simple au double.

9 médecins sur 10 auraient prescrit des actes injustifiés

Le cas de la pose de stent est particulièrement frappant et montre bien, comme le rappelle le président de la FHP, Frédéric Valletoux que « nous ne sommes pas égaux face à la maladie selon l’endroit où nous habitons ». Ainsi, 441 poses de stents ont été effectuées pour 100 000 habitants dans certains départements de l'est de la France contre 129 pour 100 000 habitants dans l'Eure ou dans les Landes par exemple.

L’objectif de cette étude est donc bien de souligner les écarts « épouvantables » qui existent, en particulier entre les structures publiques et les structures privées (cliniques). Selon le JDD, 9 médecins interrogés sur 10 auraient déjà prescrit des actes injustifiés. Mais faut-il toujours les incriminer ? Les raisons de seraient à trouver à la fois du côté des médecins et du côté des patients. Appât du gain pour certains, pression auprès du praticien pour se débarrasser « au plus vite » de ses problèmes de santé pour d’autres. 

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