Santé / Bien-être | Quel est l'état de santé des moutons qui broutent le long du périphérique de Paris ?
Santé / Bien-être

Quel est l'état de santé des moutons qui broutent le long du périphérique de Paris ?

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 19 déc. 2017 à 00:00
mouton

Depuis 2013, des moutons sont installés aux abords du périphérique parisien afin de brouter le long des voies. Certaines personnes s’interrogent sur leur état de santé tandis que d’autres se veulent rassurantes.

Des moutons pour remplacer les tondeuses aux portes de Paris

Des moutons qui broutent de l’herbe : une image bucolique, n’est-ce pas ? Sauf que c’est aussi une scène à laquelle vous pouvez assister sans être sur une route de campagne mais plutôt sur le périphérique parisien. En effet, plusieurs de ces ovins ont été installés le long de cette voie en 2013, afin de remplacer les tondeuses à gazon durant la période de de mars à novembre.

Un geste écolo en faveur de l’environnement. Mais une goutte d’eau dans un océan, au regard de la circulation et de la pollution provoquée par les gaz émis par les véhicules.  Dans la mesure où l’on sait que la pollution atmosphérique est mauvaise pour la santé des humains, on peut se demander, en toute logique, si les moutons qui broutent le long du périphérique ne sont pas eux aussi exposés à des problèmes de santé.

La santé des moutons est surveillée toutes les semaines

La réponse de Paul Letheux, président-fondateur de la société GreenSheep qui loue les moutons à la mairie de Paris, se veut rassurante en évoquant la présence d’une personne qui passe les voir toutes les semaines afin de s’assurer que les animaux sont en bonne santé. Il est attentif à plusieurs critères : « Est-ce qu’ils mouchent ? Quelle est la couleur de leurs yeux ? Est-ce qu’ils se déplacent bien ? Est-ce qu’ils courent ? », rapportent nos confrères de 20 Minutes.

De toutes manières, Paul Letheux estime que « pour les moutons, il n’y a pas d’impact, ils vivent seulement une dizaine d’années, donc ils n’ont pas le temps de développer les maladies développées chez l’humain », lit-on dans les colonnes du journal. Quant à la nuisance sonore provoquée par l’intense circulation des voitures : « Ça n’a pas l’air de les choquer ». 

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