Économie | Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale d'Édouard Philippe
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Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale d'Édouard Philippe

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 13 juin 2019 à 00:00
Edouard Philippe © © Shutterstock

Édouard Philippe prononçait, mercredi 12 juin, sa deuxième déclaration de politique générale, point de départ souhaité d’un « acte II » du quinquennat Macron. Voici les principales annonces.

L'écologie, priorité du gouvernement

Le Premier ministre a multiplié les gages de sa conversion écologique : « Les douze prochains mois seront ceux de l’accélération écologique », a affirmé le chef du gouvernement. Il a souhaité que les projets de loi sur la mobilité et l’énergie-climat soient adoptés « avant l’été » et que « les aides existantes à la rénovation énergétique » soient remises « totalement à plat ». Il a aussi affirmé que « tous les produits en plastique jetables seraient bannis » de l’administration à compter de 2020. Le projet de loi de lutte contre le gaspillage sera inscrit dans les trois « priorités » de l’Assemblée nationale pour la rentrée en septembre.

En outre, Édouard Philippe a aussi abordé la très attendue future réforme de l’assurance-chômage. Elle comprendra un bonus malus qui s’appliquera « dans les 5 à 10 secteurs » d’activité utilisant le plus de contrats courts. La réforme, qui sera annoncée le 18 juin, inclura aussi « une dégressivité de l’indemnisation sur les salariés qui perçoivent les salaires les plus élevés », a-t-il encore précisé.

Promesse d'une baisse d'impôts

Autre sujet incontournable, celui des impôts des ménages : le Premier ministre a promis qu'ils baisseront de 27 milliards d’euros durant le quinquennat, avec un gain en moyenne de 350 euros par foyer pour la première tranche de l’impôt sur le revenu.

Enfin, le Premier ministre a également déclaré que la future réforme des retraites maintiendra « la possibilité d’un départ à 62 ans » mais que l’exécutif définira « un âge d’équilibre ». Et d'ajouter : « Nous définirons un âge d’équilibre et des incitations à travailler plus longtemps ». Mais le Premier ministre a aussi précisé que cela se ferait : « en ne bougeant pas l’âge légal ». « Ainsi, chacun pourra faire son choix, en liberté et en responsabilité », a-t-il conclu.

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