Écologie | Pollution : la gratuité des transports en commun est-elle suffisante ?
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Pollution : la gratuité des transports en commun est-elle suffisante ?

Nathalie Jouet Publié par Nathalie Jouet - le 9 déc. 2016 à 00:00
Des mesures pour lutter contre la pollution à Paris (c) Shutterstock

Alors que des pics de pollution ont encore été constatés jeudi dernier, le Syndicat des transports d'Île de France (STIF) a demandé aux opérateurs de transport de prolonger la mesure de gratuité des transports. Ce sera la 4ème journée consécutive.

Encourager les automobilistes à prendre les transports en commun

Selon Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air dans la région Île-de-France, l’indice de pollution devrait être de 84 aujourd’hui, contre 90 mardi dernier. Cet indice est lié au niveau élevé de particules fines PM10 dans l’air. L’absence de vent favorise la présence de pollution, qui est considérée comme élevée dès lors que son niveau est compris entre 75 et 100 microgrammes par mètre cube.

L’arrivée d’une perturbation ce week-end devrait améliorer la situation actuelle. En attendant, Paris_v75056/">Paris renforce les services de métro et de bus et incite les automobilistes à privilégier les transports en commun pour leurs déplacements. Cependant, il n’est pas certain que cette mesure soit suffisante face au phénomène de pollution constaté.

La circulation alternée reconduite à Paris

Depuis une semaine, Paris et sa région connaissent le pic de pollution le plus intense et le plus long depuis 10 ans. Ainsi, la circulation alternée sera reconduite ce jour pour la 4ème journée consécutive. Seuls les véhicules dont le numéro de la plaque d’immatriculation est pair ont pu circuler à Paris et dans 22 communes de la petite couronne ce jeudi.

Cette mesure sera également instaurée à Lyon_v69123/">Lyon et Villeurbanne pour la première fois. Si, au départ, le préfet refusait de mettre en place la circulation alternée dans la ville de Lyon, le relevé de situation fourni mercredi fesant apparaître un taux de 90 microgrammes de particules fines par mètre cube d’air, a fini par le convaincre. Dans ce sens, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a promis d’interdire tous les véhicules diesel d’ici 2025.

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