Écologie | L'Arctique recouvert d'arbres d'ici 2050 ?
Écologie

L'Arctique recouvert d'arbres d'ici 2050 ?

M6météo Publié par M6météo - le 3 avr. 2013 à 00:00
L'Arctique recouvert d'arbres d'ici 2050 ? © Dmitry Pichugin par fotolia

Cette théorie soulevée par Richard G. Pearson peut paraître fantasque mais pourrait, si elle s?avère vraie, décupler le rythme du réchauffement climatique.

Depuis quelques années, on observe que certaines zones du sud de l'Arctique, notamment en Alaska, au Canada ou encore en Russie, vivent des températures plus douces qu?ordinaire. Suite à ce réchauffement progressif, de nouvelles espèces verdoyantes voient le jour, ce qui ne va pas sans questionner divers scientifiques.

En effet, si l'augmentation du climat de ces régions persiste, c?est un tout nouvel écosystème qui s?y formera. C'est du moins ce que démontre une étude publiée dans la revue Nature ClimateChange cette semaine. Dans cette étude, Richard G.Pearson et son équipe affirme que la présence des arbres en Arctique pourrait augmenter de plus de 50% en quelques décennies, puisque les températures en Arctique ont, ces derniers temps, augmenté deux fois plus vite que dans le reste du monde.

En effet, plus la température augmente, plus la végétation se développe, ce qui entraîne à nouveau l?augmentation toujours plus forte du climat et ainsi de suite ; une boucle sans fin prend alors forme. Ce phénomène s?explique par l?effet « albédo ». En s?y intéressant d?avantages on comprend en fait qu?une surface sans neige absorbe plus de chaleur qu?une surface neigeuse qui renvoie tel un miroir les rayons du soleil dans l?atmosphère.

Le problème c?est que si la température de l?Arctique ne peut pas se réguler à cause de la végétation qui s?y installe, on risque de voir complètement disparaître certaines espèces animales dont l?environnement et la chaîne alimentaire seraient tout à fait bouleversés.

Cette étude renforce donc une fois de plus les inquiétudes de chacun quant à l?avenir de notre planète mais nous permet cependant, cette fois, de mesurer un peu plus concrètement l?impact de nos mauvaises habitudes sur l?environnement.