Santé / Bien-être | Hygge, lagom : le bien-être à la scandinave
Santé / Bien-être

Hygge, lagom : le bien-être à la scandinave

Marie Desbonnet Publié par Marie Desbonnet - le 11 déc. 2017 à 00:00
interieur cosy

Avoir un intérieur cosy, passer plus de temps chez soi, en famille… Cela fait quelques années que l’art de vivre venu du froid nous fait de l’œil chaque hiver. Mais c’est quoi, le bien-être à la scandinave ?

Températures qui baissent, faible luminosité, la saison hivernale peut s’avérer difficile pour certains. Et dans les pays scandinaves, on s’y connait en saison froide ! Et vous savez quoi, là-bas, on le vit bien !

De quoi parle-t-on ?

Au Danemark, on parle de Hygge, en Suède, de lagom. Deux concepts différents, mais deux arts de vivre scandinaves liés à la modération, au partage et à la convivialité.

Le Hygge nous invite à nous recentrer sur notre foyer, le confort de notre maison. On se crée une ambiance cosy, on met des bougies, on fait des gâteaux… Hygge c’est se dire : il fait froid ? Super, on va pouvoir passer plus de temps à la maison en famille ou entre amis, bien au chaud, à jouer à des jeux de société et à bouquiner, plutôt que de rêver aux barbecues et verres en terrasse !

Le Lagom lui, s’inscrit dans une démarche plus engagée, qui critique notre monde axé sur la consommation. On pourrait le traduire par « juste ce qu’il faut ». C’est un art de vivre qui invite à la modération, à l’équilibre. On cuisine Lagom en faisant des plats simples, soi-même et en famille. On décore Lagom en ayant un intérieur minimaliste, épuré…

Pourquoi ça nous plait ?

Ça nous plait parce qu’ils ont tout compris ! Le bonheur est dans les petits riens et dans le moment présent.

Le Lagom et le Hygge nous poussent à envisager autrement notre quotidien, de ne pas aller chercher plus, mais de se contenter de ce que l’on a de bien.

D’autre part, ces philosophies correspondent à une quête du bien-être et à une envie de revenir à des choses plus simples de plus en plus répandues, et pas seulement dans les pays scandinaves, en réponse à une surconsommation généralisée.

Alors, et si, cet hiver, au lieu de rêver de plages et de chaleur, on apprenait à profiter de ce que peut nous offrir cette saison ?