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Zika : aux États-Unis, 1 femme infectée sur 10 a accouché d'un enfant malformé

Emilia Capitaine Publié par Emilia Capitaine - le 5 avr. 2017 à 00:00
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En 2016, 10 % des enfants nés de femmes infectées par le virus Zika présentaient des malformations. Alors que la saison estivale – et des moustiques – approche, la menace est loin d’être éradiquée.

Des malformations cérébrales chez les bébés nés de mères infectées

Aux États-Unis, les Centres de contrôle et de prévention des maladies, ont publié ce mardi 4 avril 2017 un rapport sur les conséquences du virus Zika sur les enfants nés en 2016. Il en ressort que sur les 250 femmes enceintes qui avaient contracté le virus en 2016, 24, soit environ 1 sur 10, ont donné naissance à un enfant présentant des malformations directement causées par Zika.

Le virus Zika chez les femmes enceintes peut sérieusement endommager le cerveau et provoquer des cas de microcéphalie. Une fois nés, les bébés peuvent développer des syndromes congénitaux de Zika, comme des malformations cérébrales, des problèmes de vue, des pertes d’audition, des difficultés à se mouvoir. Par ailleurs, les bébés peuvent sembler en bonne santé à la naissance, mais être atteints de problèmes cérébraux sous-jacents ou d’autres types de complications résultant directement du virus.

Zika : la menace plane toujours

En 2016, 1 000 femmes enceintes issues de 44 États américains ayant mené à terme leur grossesse présentaient des signes d’infection et encouraient le risque que leur fœtus ou leur bébé développent des anomalies liées à Zika.

Alors que la saison estivale approche à grand pas, la menace du virus Zika continue de planer sur les États-Unis. « Zika continue de représenter une menace pour les femmes enceintes aux États-Unis. Avec les températures chaudes et la saison des moustiques qui approchent, la prévention est essentielle pour protéger la santé des mères et des bébés », a déclaré Anne Schuchar, la directrice intérimaire des Centres de contrôle et de prévention des maladies. Cette dernière souligne par ailleurs le rôle crucial que doivent jouer les professionnels de santé pour prévenir l’exposition au virus, que ce soit au travers des piqures de moustiques ou de la transmission par voie sexuelle.

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