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Voici les clés de la longévité

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 1 nov. 2017 à 00:00

Selon des scientifiques écossais, l'espérance de vie serait rallongée par le temps consacré aux études. À l'inverse, l'enquête révèle une perte chez les fumeurs et les personnes en surpoids.

Une année d'étude permet de gagner près de 365 jours de vie

Des scientifiques de l’université d’Édimbourg (Écosse) ont publié dans la revue Nature Communications  les résultats d'une étude sur l'espérance de vie. Et les conclusions plairont à tous ceux qui ont passé des heures à l'université : une année passée à étudier conduirait pratiquement à vivre 365 jours de plus. Pour mener leurs recherches, ces chercheurs ont étudié les données de 25 études conduites en Europe, en Amérique du Nord et en Australie auprès de plus de 600 000 personnes.

Selon eux, « jusqu’à 25 % de la variabilité de l’espérance de vie humaine pourrait être déterminée par la génétique ». Ils ont donc observé de près plusieurs gènes, leur influence ainsi que l’impact du style de vie et en ont repéré deux à même d’altérer la durée de vie. Le premier régit les taux de cholestérol dans le sang : son altération pourrait faire perdre huit mois, le second jouant un rôle dans le système immunitaire serait capable d'en faire gagner six.

Un paquet de cigarettes consommé par jour réduit la vie de 7 ans

En plus du temps passé à étudier, les scientifiques ont estimé la perte potentielle de temps de vie causée par le style de vie. Ainsi, un paquet de cigarettes consommé par jour réduit la vie de 7 ans. En revanche, les anciens fumeurs semblent protégés : l’espérance de vie d’un fumeur augmente lors du sevrage. De même, un individu en surpoids enregistrant un kilogramme de plus tronque sa vie de deux mois. En termes d’indice de masse corporelle, chaque point en plus la diminue de 7 mois.

Et si les étudiants souriaient aussi ? Ils vivraient encore plus longtemps ! En effet, dans une étude de la Wayne State University à Détroit (Michigan), publiée dans la revue scientifique Psychological Science, des chercheurs américains ont découvert qu'un individu qui sourit gagnerait sept années d'espérance de vie. Les scientifiques ont ainsi étudié 230 photographies de joueurs de la ligue américaine de base-ball prises en 1952. Ces sportifs ont été classés en trois catégories : « pas de sourire », « sourire partiel » et « grand sourire ». Les chercheurs ont alors constaté que les joueurs de la première rubrique (« pas de sourire ») décédaient en moyenne à 72,9 ans, ceux de la deuxième à 75 ans et les plus souriants à 79,9 ans.

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