Écologie | Une avalanche touche un hôtel en Italie
Écologie

Une avalanche touche un hôtel en Italie

Nathalie Jouet Publié par Nathalie Jouet - le 20 janv. 2017 à 00:00
Une avalanche de neige touche un hôtel en Italie (c) Shutterstock

Une avalanche a dévasté un hôtel situé dans le centre de l’Italie, dans la nuit du 18 au 19 janvier 2017. Si les secours poursuivent leurs recherches, l’espoir de retrouver des personnes survivantes se réduit. Aujourd’hui, il resterait entre 25 et 30 personnes ensevelies.

La cause de l’avalanche reste indéterminée

Plusieurs dizaines de secouristes interviennent depuis l’avalanche, qui a eu lieu dans la région montagneuse des Abruzzes, en Italie, pour tenter de retrouver les victimes ensevelies. Seuls deux corps ont été extraits des décombres pour le moment. Selon Fabrizio Curcio, le chef de la Protection civile, près d’une trentaine de clients et membres du personnel se trouvaient dans l’hôtel Rigopiano.

Pour l’instant, il est impossible de savoir si l’avalanche a été déclenchée par les secousses sismiques apparues le 17 janvier et ressenties jusqu’à Rome, pourtant située à plus de 180 km de l’hôtel. « Ce qui est certain, c’est que le bâtiment a été directement frappé par l’avalanche, à tel point qu’il s’est déplacé sur une dizaine de mètres », a indiqué Antonio Di Marco, président de la province. 

Un séisme et une avalanche historiques

La région d’Amatrice en Italie a été doublement frappée, d’une part par des secousses de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter, mais aussi par des chutes de neige impressionnantes. Les secousses ont été suivies de centaines de répliques qui ont atteint la région d’Amatrice. Plusieurs personnes situées dans des hameaux isolés sont coupées du monde depuis l’avalanche, des milliers de foyers sont également privés d’électricité.

 

« La situation est très compliquée. En raison de la météo, on demande aux habitants de rester chez eux, mais à cause du séisme, ils devraient quitter leur logement », a expliqué Fabrizio Curcio. Les recherches sont actuellement en cours mais progressent lentement, car les éboulements risqueraient d’ensevelir les éventuels survivants.