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Une activité physique modérée mais régulière comme le jardinage pourrait aider à prolonger la vie

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 20 févr. 2018 à 00:00
Des efforts modestes de courte durée suffisent.

Quelques heures par semaine d'activité physique, même d'intensité légère, diminueraient le risque de décès chez les hommes âgés, selon une étude publiée ce mardi 20 février 2018.

Une activité physique entraîne un risque moindre de décès

Selon une étude parue dans le British Journal of Sports Medicine, une activité physique, même d'intensité légère, entraîne un risque moindre de décès, quelle qu'en soit la cause. Quelques heures par semaine suffisent : jardinage, promenade du chien... L'idéal étant de pratiquer au moins 150 minutes hebdomadaires d'activité physique, durant des périodes supérieures ou égales à 10 minutes.

Les chercheurs expliquent que chaque demi-heure supplémentaire d'activité quotidienne, même légère, est associée à une réduction de 17% du risque de décès. Mieux encore : une demi-heure supplémentaire d'activité modérée à intense cette fois, réduirait ce risque de 33%. Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont suivi près de 1.200 septuagénaires et octogénaires sans maladie cardiaque.

Le risque de décès était de 40% inférieur à celui des sédentaires

Seuls 16% d'entre eux ont été capables de se plier à ces séquences d'exercices d'une durée de dix minutes. Les deux-tiers sont parvenus à atteindre cette activité recommandée mais sur des laps de temps inférieurs à 10 minutes. Les 3.137 survivants ont eu un examen médical et ont répondu à des questions sur leur mode de vie et leur sommeil, de 2010 à 2012.

L'étude s'est concentrée, au final, sur 1.181 hommes âgés en moyenne de 78 ans car, durant cette expérience qui a duré cinq ans, 194 participants sont décédés. La conclusion est sans appel : ceux qui se livraient à de brèves périodes d'activités physiques d'intensité modérée avaient autant de chances de prolonger leur vie que ceux qui le faisaient régulièrement plus longuement (dix minutes au plus). Dans les deux groupes, le risque de décès était inférieur de 40% à celui des sédentaires.