Écologie | Les 3 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées
Écologie

Les 3 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées

Marine Tertrais Publié par Marine Tertrais - le 19 janv. 2018 à 00:00
2016 se trouve en tête de liste avec 1,2 degré de plus qu'à l'époque préindustrielle.

Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2015, 2016 et 2017 sont les années les plus chaudes jamais enregistrées.

Trois années très chaudes

Le réchauffement climatique n’est plus à prouver. Nous serions même en train de vivre un épisode climatique exceptionnel. Selon un rapport de l’Organisation météorologique mondiale, les 3 années qui viennent de s’écouler ont en effet été les plus chaudes jamais enregistrées, avec un pic de chaleur en 2016. Les températures, cette année-là, ont dépassé de 1,2 degré celles de l'époque préindustrielle (période de référence allant de 1880 à 1900).

« Il est désormais confirmé que les années 2015, 2016 et 2017, qui s'inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme, causée par l'augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, sont les trois années les plus chaudes jamais enregistrées », notent les auteurs de ce rapport. En 2015 et 2017, la température moyenne a dépassé de 1,1 degré celle de l'époque préindustrielle.

Des effets visibles dans l'Arctique

« 17 des 18 années les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle et le rythme du réchauffement constaté ces trois dernières années est exceptionnel », précise le secrétaire général de l'OMM. Cette augmentation de température « a été particulièrement marquée dans l'Arctique, ce qui aura des répercussions durables et de grande ampleur sur le niveau de la mer », a ajouté le Finlandais Petteri Taalas.

En effet, nous n’avons pas particulièrement remarqué une hausse des températures ces dernières années, mais dans les pôles, les fontes des glaces ont été significatives. Pour établir ces conclusions, l’OMM se base sur les données de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), de l’Administration américaine pour l’aéronautique et l’espace (Nasa), du Centre Hadley du Service météorologique britannique, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et du Service météorologique japonais.

À lire aussi : Réchauffement climatique : et si la situation était plus grave que prévu ?