Économie | SNCF : l'État pourrait prendre 35 milliards d'euros de la dette à sa charge
Économie

SNCF : l'État pourrait prendre 35 milliards d'euros de la dette à sa charge

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 23 mai 2018 à 00:00
La réforme ferroviaire est examinée ce mercredi 23 mai par les sénateurs.

Le Premier ministre reçoit les syndicats de la SNCF, ce vendredi 25 mai. Il devrait leur annoncer que la dette pourrait être délestée de 35 milliards par l'État en 2020. 

Semaine cruciale à la SNCF avec l'examen de la loi par les sénateurs

Les prochains jours pourraient bien être cruciaux à la SNCF. D'une part, la réforme ferroviaire est examinée ce mercredi 23 mai par les sénateurs. D'autre part, les résultats de la consultation des cheminots par les syndicats ont été dévoilés : 94,97 % des participants à la consultation « vot'action » se sont prononcés contre la réforme ferroviaire. Enfin, il s'agit également de la onzième séquence de grève de deux jours sur cinq.

Et ce pourrait être le début de la fin de la crise à la SNCF. En effet, le Premier ministre recevra, une nouvelle fois, les syndicats ce vendredi 25 mai. Et selon Les Échos, Édouard Philippe devrait leur présenter les intentions de l’État concernant la reprise de la dette de l’entreprise publique qui atteint les 47 milliards d’euros.

La dette de la SNCF délestée de 35 milliards par l'État 

Selon deux sources interrogées par le quotidien économique, SNCF Réseau, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires, se verrait délester de 35 milliards d’euros de dette en 2020. L’entreprise en devenant une société anonyme ne pourrait pas en effet être endettée de plus de 12 milliards d’euros, rapportent Les Échos.

Ainsi, d’ici à 2022, le système ferroviaire pourrait se retrouver à l’équilibre en raison d’une diminution de la charge de la dette, des gains de productivité supplémentaires de SNCF Réseau, « et une contribution financière accrue de SNCF Mobilités, l’entité chargée de faire rouler les trains », détaille Les Échos. Les syndicats seront-ils satisfaits de ces annonces ?

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