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Rougeole : ce qu'il faut savoir sur cette maladie

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 12 sept. 2017 à 00:00
rougeole © © Shutterstock

En juillet 2017, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé que onze vaccins dont celui contre la rougeole seront obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans à partir de janvier 2018. Si le vaccin sera pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale, les parents s’interrogent : que sait-on au juste de cette maladie ?

Le nombre de cas de rougeole augmente tous les ans

La rougeole est facile à reconnaître : elle se manifeste par une éruption cutanée avec de nombreux boutons rouges, qu’il ne faut bien sûr pas gratter sous peine d’avoir une cicatrice ensuite. Si cette maladie, souvent contractée enfant, est bénigne, elle peut donner lieu à des complications et même s’avérer mortelle. Ainsi, une jeune fille est décédée cet été après avoir attrapé la rougeole.

« Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, il y a eu autour de 400 cas de rougeole déclarés depuis janvier 2017. Contre 79 sur toute l’année 2016… » relèvent nos confrères de 20 Minutes. Un chiffre en hausse qui montre que cette maladie n’a pas été éradiquée.

La rougeole est une maladie très contagieuse

Une des caractéristiques de la rougeole est sa contagiosité. Pas besoin d’être en contact direct avec un malade : elle se transmet par les voies aériennes. Par conséquent, la propagation du virus peut s’effectuer de manière très rapide. « Un malade peut contaminer jusqu’à 17 personnes, contre 3 pour la grippe. Par exemple, dans une salle d’attente d’un médecin, les patients qui passent dans les 2 à 3 heures après un cas de rougeole risquent de l’attraper ! » explique le Dr Antona à 20 Minutes.

Pour cette raison, on comprend mieux la nécessité du vaccin. Ce dernier se fait en deux injections (une à la fin de la première année de l’enfant et l'autre à ses 2 ans) et est efficace à 95 %, assure le médecin. Il reste néanmoins des parents à convaincre. Pour rappel, le code de la santé publique stipule que les parents qui refusent de soumettre leurs enfants aux obligations de vaccination sont punis de six mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende.