Santé / Bien-être | Régimes : si le cerveau ne veut pas ils ne servent à rien
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Régimes : si le cerveau ne veut pas ils ne servent à rien

Paolo Garoscio Publié par Paolo Garoscio - le 18 avr. 2017 à 00:00
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Sur les magazines, en cette période, ils sont légion : tous les nouveaux régimes pour avoir une soi-disant silhouette parfaite pour la plage sont à l’honneur. Du classique méditerranéen aux plus avant-gardistes, ils promettent tous de maigrir. Mais une neurobiologiste américaine affirme, dans un ouvrage intitulé « Pourquoi les régimes font grossir », qu’ils ne servent à rien. Du moins, pas tant que votre cerveau ne le veut pas.

Une expérience personnelle comme base d’une étude

Dans le livre, comme le rapporte Le Figaro Santé, Sandra Aamodt prend le contre-pied de la grande majorité des ouvrages sur les régimes et la perte de poids. Loin d’être les alliés parfaits d’un été sur la plage, les régimes seraient en réalité voués à l’échec. Et elle se base sur sa propre expérience pour le dire :

« Il a été maintes fois démontré que les régimes fonctionnent rarement à long terme et que leurs effets secondaires indésirables sont considérables. Quand j'ai découvert ces preuves, j'ai pris pour résolution de passer une année entière sans faire de régime, ni me peser, et d'avoir une activité physique tous les jours. Désormais, mon poids reste stable. »

Le cerveau dicte le poids idéal

Si vous n’arrivez pas à perdre du poids de manière effective et sur le long terme, ce n’est pas votre faute, bien au contraire. C’est la faute de votre cerveau, qui estime que le poids que vous avez est le poids idéal pour vous. Et comme c’est lui qui gère tous les paramètres de votre corps et, notamment, tout ce qui est du ressort de l’absorption de graisses et de nutriments, il est en mesure de détruire tous vos efforts.

Selon Sandra Aamodt, comme elle l’explique dans Le Figaro Santé, la seule solution est la plus simple : de l’activité physique régulière et manger à sa faim. Naturellement, il faut faire attention à la qualité des aliments, mais réduire l’apport nutritif n’est pas efficace : convaincre son cerveau qu’on peut maigrir l’est beaucoup plus. Mais forcément, ça prend plus de temps.

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