Économie | Primes à la conversion : les demandes se multiplient
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Primes à la conversion : les demandes se multiplient

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 3 déc. 2018 à 00:00
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Comme de nombreux Français, vous souhaitez peut-être profiter de la prime à la conversion pour changer de véhicule. Attention toutefois, face au grand nombre de demandes, les sommes promises mettent du temps à être versées.

245.000 demandes de prime à la conversion ont été reçues

Les primes à la conversion, qui permettent aux Français de se séparer de leur véhicule pour en acquérir un plus propre, remportent un succès considérable. Un succès auquel le gouvernement ne s’attendait certainement pas et auquel il semble avoir du mal à faire face.

Selon une information relayée par RMC, pas moins de 245.000 demandes de prime à la conversion auraient été formulées auprès de l’Agence de services et de paiement (ASP), qui n’en attendait que 100.000. Un engouement qui n’est pas sans conséquence sur la gestion de ces dossiers qui traînent à aboutir. Conclusion : les Français investissent dans un véhicule, ont recours à un emprunt plus important en attendant la prime, et ont des mensualités élevées, parfois pendant des mois, avant de toucher le montant qui leur a été promis.

La prime à la conversion peut aller jusqu’à 2.500 euros

Pour justifier ce retard de traitement, l’ASP avance que 70% des dossiers envoyés seraient incomplets et nécessiteraient donc des allers-retours administratifs pour obtenir toutes les pièces nécessaires. Pour les autres, il faudrait actuellement compter un mois de traitement, mais le virement des fonds peut mettre plus de temps.

Pour rappel, pour bénéficier de cette prime à la conversion, il faut se débarrasser d’un véhicule diesel, immatriculé avant 2001 ou avant 2006 selon que votre ménage est imposable ou non, ou d’un véhicule essence immatriculé avant 1997. Le montant de votre prime dépendra ensuite de votre situation fiscale et du véhicule que vous avez acheté : de 1.000 à 2.000 € pour l’achat d’un véhicule électrique d’occasion ou d’un véhicule thermique (essence, diesel ou GPL) dont le taux de CO2 est inférieur ou égal à 13g/km, de 2.500 €, sans conditions de revenus, pour l’achat d’un véhicule électrique neuf, et de 100 à 1.100 €, pour un foyer non-imposable, pour l’achat d’un deux-roues, trois-roues motorisé ou quadricycle électrique neuf.

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