Économie | Pourquoi des places de stationnement supprimées partout en France ?
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Pourquoi des places de stationnement supprimées partout en France ?

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 31 mai 2019 à 00:00
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Des places de stationnement vont être supprimées partout en France d'ici 2026. Jean-Luc Fugit, député LREM, défend un amendement à la Loi mobilités, qui tend à interdire le stationnement des véhicules motorisés cinq mètres avant un passage piéton.

Interdire le stationnement des véhicules motorisés à 5 mètres d'un passage piéton

Mauvaise nouvelle pour les automobilistes français ! La Loi d'orientations des mobilités va modifier les règles de stationnement aux abords des passages piétons et cela devrait tout simplement entraîner la disparition de milliers de places de stationnement d'ici 2026 et ce, partout en France !

En effet, à l'origine de ce projet, Jean-Luc Fugit, député LREM du Rhône. Ce dernier défend un amendement à la Loi mobilités, qui tend à interdire le stationnement des véhicules motorisés (voitures, camions et autres), cinq mètres avant un passage piéton

Un risque d'accident réel

Un article ajouté dans le Code de la voirie routière rédigé ainsi : « Afin d’assurer la sécurité des cheminements des piétons en établissant une meilleure visibilité mutuelle entre ces derniers et les véhicules circulant sur la chaussée, aucun emplacement de stationnement ne peut être aménagé sur la chaussée cinq mètres en amont des passages piétons, sauf si cet emplacement est réservé aux cycles et cycles à pédalage assisté ou aux engins de déplacement personnel... ». Ce texte va donc plus loin que les dispositions du Code de la route.

Ce texte, débattu début juin 2019 à l’Assemblée nationale, devrait sans grande surprise être adopté. « Le risque d’accident est réel, explique Jean-Luc Fugit, selon des propos rapporté par Ouest-France. Cet amendement tend à rappeler que la rue appartient à tout le monde ». Et l'élu d'insister : « C’est une mesure de bon sens ».Toutefois, le texte ne prévoit aucune sanction pour les communes récalcitrantes.

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