Économie | PMA : une clinique rembourse les couples sans bébé au bout de 2 ans
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PMA : une clinique rembourse les couples sans bébé au bout de 2 ans

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 30 avr. 2018 à 00:00
En France, la PMA est pour l'instant réservée aux couples hétérosexuels.

La clinique IVI (Espagne) s’engage à rembourser les couples qui n’arriveraient pas à avoir un bébé, dans le cadre de son nouveau programme de procréation médicalement assistée (PMA). 

Un remboursement pour les couples sans enfant au bout de deux ans de PMA

L’Institut Valencien de l’Infertilité (IVI), en Espagne, s’engage à rembourser les femmes et les couples qui n’arrivent pas à avoir un bébé dans le cadre de son nouveau programme de PMA, baptisé IVI Baby, selon une information du Parisien, ce lundi 30 avril. 

« Avec IVI Baby, vous aurez votre bébé à la maison dans un délai maximum de 24 mois  », promet l’institut espagnol sur son site Internet. Et d'ajouter qu’il est « le seul à pouvoir s’engager dans un programme qui garantisse la naissance de votre bébé ». Pour rappel, cette clinique est un poids lourd dans le domaine de la médecine reproductive en Espagne, puisque IVI a déjà aidé 160.000 enfants à venir au monde

La patiente peut suivre jusqu’à trois traitements avant d’être remboursée

Si sa démarche commerciale en choque certains, la clinique espagnole l'assume car elle affirme être sûre de l’excellence de ses laboratoires. Avec le nouveau programme, la patiente peut suivre jusqu’à trois traitements avant d’être remboursée « si l’enfant ne naît pas ». Des critères de risque excluent toutefois certaines femmes du programme, comme une importante obésité ou de graves problèmes à l’utérus.

Pour rappel, en France, seules quatre tentatives de fécondation in vitro (FIV) peuvent être prescrites et prises en charge par l’assurance maladie. La PMA y est pour l’instant réservée aux couples hétérosexuels souffrant d’une infertilité, ou qui risquent de transmettre une maladie grave à l’enfant. La situation pourrait évoluer avec la révision de la loi bioéthique, qui doit intervenir au premier semestre 2019.

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