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Nordahl Lelandais hospitalisé pour prévenir le risque de suicide

Jean-baptiste Giraud Publié par Jean-baptiste Giraud - le 19 févr. 2018 à 00:00
Un détenu hospitalisé (image d'illustration)

Après le déni dans lequel Nordahl Lelandais s'est enfermé pendant six mois, voici le choc de la culpabilité. L'ancien maître-chien est hospitalité à la demande de son avocat depuis le 16 février 2018, dans une unité psychiatrique spécialisée.

Hospitalisé pour éviter un suicide 

Ayant finalement avoué le meurtre « par accident » de la petite Maëlys, mercredi 14 février, et après avoir conduit le même jour le juge d'instruction et les gendarmes dans le ravin où il avait déposé le corps, réduit à l'état de squelette au bout de six mois, l'assassin présumé est submergé de remords. 

On le dit sujet à des crises d'angoisse à répétition, ce qui fait craindre à la Justice qu'il puisse tenter de mettre fin à ses jours. Conséquence, dans l'unité de soins dans laquelle il est retenu et soigné depuis vendredi, Nordahl Lelandais est surveillé en permanence, et par le biais d'une caméra placée dans sa chambre, et par l'intervention d'un personnel soignant venant physiquement constater toutes les demi-heures dans quel état il se trouve.

Si Nordahl Lelandais disparaît, il n'y aura pas de procès pour Maëlys

Si jamais Nordahl Lelandais mettait fin à ses jours, les conséquences seraient dramatiques : en effet, en droit, si le responsable présumé d'un crime ou d'un délit vient à décéder, l'action publique est éteinte et il ne peut pas y avoir de procès.

Par ailleurs, plusieurs autres affaires criminelles en cours, dans lesquelles Nordahl Lelandais est soupconné d'être impliqué, ne pourraient pas être résolues, faute d'aveux ou de compléments d'informations susceptibles de le relier de manière certaine à ces crimes...

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