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Mort de Krisztina Rady : Bertrand Cantat demande à être entendu par la justice

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 4 juin 2018 à 00:00
Le chanteur, libre depuis octobre 2007, avait été mis hors de cause dans ce suicide. © ©shutterstock

La procureur de la République de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, a affirmé ce lundi 4 juin que l’enquête avait été rouverte sur le suicide de l’ex-épouse de Bertrand Cantat, Krisztina Rady, pour vérifier « des éléments ».

Une plainte contre Cantat pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner"

L'avocat de Bertrand Cantat a déclaré dimanche 3 juin que le chanteur demandait « depuis des semaines » à être entendu par la justice, réagissant à des informations du Journal du dimanche, qui fait état d'une nouvelle plainte contre lui et affirme que l'enquête sur le suicide de son ex-épouse Krisztina Rady a été rouverte.

En effet, Yael Mellul, l'avocate du dernier compagnon de Krisztina Rady, a déclaré au JDD avoir été entendue par la police le 23 mai. « À l'issue de l'audition, les enquêteurs m'ont proposé de déposer plainte, ce que j'ai fait, contre Bertrand Cantat, pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" ». L'avocate a déjà dénoncé en janvier au parquet de Bordeaux le rôle qu'auraient joué les violences physiques et les pressions psychologiques de Bertrand Cantat dans le suicide de son épouse.

Pour l'avocat du chanteur il s'agit d'un non-événement

Pour rappel, Krisztina Rady, qui a eu deux enfants avec Bertrand Cantat, s'est suicidée en janvier 2010 au domicile conjugal à Bordeaux. Le chanteur, libre depuis octobre 2007 après avoir purgé sa peine pour le meurtre de l'actrice Marie Trintignant en 2003, avait été mis hors de cause dans ce suicide.

« Bertrand Cantat demande depuis des semaines à être enfin entendu. Cette énième plainte est fondée sur des mensonges et sera classée sans suite, comme toutes les précédentes », a réagi Antonin Lévy. « Même la famille de Krisztina, pourtant première concernée, ne soutient pas cet acharnement », a souligné l'avocat de l'ex-leader de Noir Désir, parlant de « non-événement ».