Meurtre d'Alexia Daval : un an après, sa mère évoque son chagrin dans une lettre ouverte

Près d'un an après la mort d'Alexia Daval, sa mère témoigne de sa douleur et de son chagrin dans une lettre ouverte, publiée dans La Presse de Gray, un journal local. Elle révèle être « dans un film d'horreur ».

Dans une lettre, la mère d'Alexia Daval témoigne de sa peine

Le 30 octobre 2017, le corps d'Alexia Daval était retrouvé partiellement calciné en Haute-Saône, deux jours après sa disparition. Dans une lettre ouverte publiée par un hebdomadaire local, Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia, témoigne de son chagrin : « Il y a un an, un monstre s'est arrogé le droit de t'enlever la vie ».

Et de poursuivre : « Je rêve d'une vie où tu es encore là, avec nous. Mais je me réveille et je suis dans un film d'horreur. L'absence de toi est une injustice sans nom, pas une seconde de répit tellement il est insupportable d'être séparée de toi, tu me manques ».

Des preuves incriminent davantage Jonathan Daval

Pour rappel, le 30 octobre 2018 prochain, une nouvelle audience se tiendra au tribunal de Besançon afin de statuer la demande de remise en liberté provisoire déposée par Jonathann Daval. En janvier dernier, l'homme avait avoué le meurtre de son épouse, avant de revenir sur ses aveux quelques mois plus tard, accusant Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère de la victime, d'être les acteurs principaux d'un complot familial.

Mais de nouvelles découvertes incriminent un peu plus le mari de la victime. Ainsi, ce mardi 23 octobre 2018, des analyses ont montré qu'une trace ADN découverte sur le short que portait la jeune femme correspondrait à du sperme de Jonathann Daval. En outre, dimanche 21 octobre 2018, les enquêteurs ont fait le lien entre un bouchon retrouvé près du corps d'Alexia, qui pourrait correspondre à une bouteille d'aérosol trouvée - sans bouchon - au domicile du couple lors d'une perquisition. Or l'informaticien a toujours nié avoir brûlé le corps de sa femme.

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