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Maltraitance animale : 18 mois de prison requis contre l'éleveuse qui a brûlé vif le chien Fudji

M6météo Publié par M6météo - le 4 sept. 2018 à 00:00
Berger allemand

L’affaire du chien Fudji, brûlé à l’essence le 9 août dernier par la compagne de son propriétaire, à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire, avait ému la France. La femme de 38 ans a comparu le lundi 3 septembre devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône et risque une lourde peine de prison.

Une éleveuse de chiens asperge d’essence un berger allemand et l’incendie

Retrouvé laissé pour mort le 10 août dernier au milieu d’un champ de maïs à Sagy, en Saône-et-Loire, le berger allemand Fudji a malheureusement succombé à ses blessures onze jours plus tard, malgré les soins prodigués par la clinique vétérinaire de Louhans. Le chien avait été aspergé de liquide inflammable avant d’être incendié.

La compagne du propriétaire du berger allemand, éleveuse amatrice de chiens, a rapidement reconnu les faits. Interpellée et placée en garde à vue, elle a comparu le 3 septembre dernier devant le tribunal correctionnel de Saône-et-Loire, pour actes de cruauté envers un animal.

L’éleveuse risque 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende

9 associations, dont la SPA (Société protectrice des animaux) de Chalon-sur-Saône et les fondations 30 Millions d’amis et Brigitte Bardot, se sont portées parties civiles au procès, qui s’est tenu le 3 septembre. « Nous ferons tout pour que la peine complémentaire d’interdiction de détenir un animal soit prononcée. Il ne faut pas laisser ces personnes avoir des animaux alors qu’elles sont capables d’une telle barbarie » a expliqué à nos confrères de la Dépêche Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.

La femme de 38 ans, dont la fragilité psychologique a été relevée lors du procès, a affirmé à la barre regretter son geste, qu’elle a tenté d’expliquer : « Le coup de folie, le ras le bol, la haine d’un chien qui a voulu me faire du mal ». Comportement dangereux du berger allemand toutefois réfuté par son propriétaire. La substitut du procureur a requis contre l’éleveuse 18 mois d’emprisonnement dont 9 avec sursis, ainsi qu’une mise à l’épreuve avec obligation de soins. Réponse attendue pour le 10 septembre prochain, date à laquelle le tribunal rendra son verdict.

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