Santé / Bien-être | Levothyrox : un numéro vert pour les patients inquiets
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Levothyrox : un numéro vert pour les patients inquiets

Paolo Garoscio Publié par Paolo Garoscio - le 25 août 2017 à 00:00
levothyrox numero vert © © Shutterstock

Le médicament Levothyrox est au centre d’un scandale depuis que sa formule a changé. Plusieurs patients se plaignent d’effets secondaires indésirables qui pourraient être liés au changement d’un excipient, changement réalisé sur demande de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, l’ANSM, afin de remplacer l’excipient initial. Ce dernier, du lactose, présente en effet des risques d’instabilité du produit.

De nouveaux effets secondaires seraient apparus après le remplacement du lactose

L’affaire a rapidement fait le tour des médias : à la suite du remplacement du lactose, principal excipient du Levothyrox, par du mannitol et de l’acide citrique, des patients prenant le médicament ont signalé de nouveaux effets secondaires indésirables. Or, le Levothyrox est censé remplacer les hormones thyroïdiennes en cas de dysfonctionnement ou d’ablation de la Thyroïde : impossible pour les patients, qui en prennent quotidiennement, d’arrêter le traitement.

Parmi les effets secondaires signalés, il y aurait des cas de nausées, des fatigues et même la perte de cheveux. Près de 75.000 signatures ont été recueillies sur Internet pour une pétition qui veut dénoncer la nouvelle formule du Levothyrox comme dangereux pour les patients.

Un numéro vert mis en place par l’ANSM

L’inquiétude, chez les patients, monte à mesure que les effets secondaires sont relatés par la presse. L’ANSM a donc voulu calmer la crise en mettant en place un numéro vert, le 0 800 971 653, que les patients inquiets peuvent appeler du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures afin d’obtenir des informations et des réponses à leurs questions.

En attendant, le mystère reste entier quant à la cause de ces effets secondaires. La formule du Levothyrox a bien été changée, mais les doses du principe actif n’ont pas été modifiées : c’est donc les nouveaux excipients qui pourraient être en cause, en influençant l’absorption du principe actif ou leur fonctionnement, bien que la majorité des patients ne semble pas souffrir de ces effets indésirables.

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