Actualités | La justice américaine force un trentenaire à quitter le domicile de ses parents
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La justice américaine force un trentenaire à quitter le domicile de ses parents

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 24 mai 2018 à 00:00
Le trentenaire a réclamé six mois de plus chez ses parents. © ©shutterstock

Les parents d’un trentenaire ont obtenu l’ordre d’éviction de leur fils, qui était revenu vivre au domicile familial depuis huit ans, et ne voulait plus en partir.

Des parents portent plainte contre leur fils qui ne veut pas quitter leur maison

Des parents excédés. Christina et Mark Rotondo, un couple vivant dans l'état de New York, ont porté plainte contre leur fils de 30 ans qui ne voulait pas déménager de la maison familiale malgré plusieurs demandes officielles. Une affaire qui fait évidemment penser au film Tanguy, réalisé par Étienne Chatiliez.

Ainsi, mardi 22 mai, le jeune adulte qui s’éternisait un peu trop au le domicile familial, au goût de ses parents, a dû comparaître devant la cour, rapporte le site local Syracuse.com. Et pour rester encore chez ses parents, Michael Rotondo était prêt à se livrer à une bataille juridique : il s’est représenté lui-même.

De nombreux courriers restés sans réponse

Le couple avait tenté de le raisonner auparavant, en lui envoyant des courriers pour le convaincre de quitter le nid familial. Ils avaient même proposé de lui donner 1.100 dollars pour l’aider à voler de ses propres ailes. En vain. Les parents ont alors employé les grands moyens et ont eu recours à la justice. Cela fait huit ans que Michael Rotondo est retourné vivre chez eux. Il ne verse pas de loyer et ne participe pas aux dépenses du foyer.

Le travailleur indépendant dit se concentrer sur son entreprise. Interrogé par le juge sur la nature de son activité, il a répondu : « Mes affaires ce sont mes affaires. » Une expression souvent utilisée dans les films. Mais la vie n'est pas du cinéma et le juge a ordonné son expulsion. Aucune date précise n’a été fixée au tribunal. Une décision que le jeune adulte a qualifiée de « scandaleuse ». Il a demandé six mois de préavis pour avoir le temps de se retourner. Requête que le juge a, à son tour, qualifiée de « scandaleuse », selon le site.