L'industrie automobile s'engage à produire des véhicules moins polluants

Les constructeurs automobiles européens se sont engagés à produire des véhicules moins polluants. Pour cela, ils misent sur le développement des véhicules électrifiés, c’est-à-dire hybrides ou 100 % électriques.

Un contexte favorable à une réduction de la pollution

Le mercredi 13 septembre 2017, l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) a pris l’engagement de réduire de 20 % le rejet de CO2 des voitures d’ici 2030. Une annonce qui intervient alors que les constructeurs automobiles ont revu leur stratégie de motorisation après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen.

À cela s’ajoute la volonté de la Chine d’en finir avec les motorisations essence. Un engagement également pris par la France et le Royaume-Uni qui visent 2040 pour atteindre cet objectif. Enfin, les récents ouragans (Harvey et Irma) qui ont dévasté les Antilles, les Caraïbes et certains États des Etats-Unis ont plus que jamais alerté l’opinion publique mondiale sur la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique en diminuant drastiquement les émissions de CO2. Autant d’éléments favorables à une révision en profondeur des motorisations de l'industrie automobile.  

Cap sur l’électrique

Pour limiter le rejet de CO2 dans l’atmosphère, les constructeurs automobiles misent sur le développement des véhicules électriques et hybrides. Désormais, tous les groupes automobiles ont un programme autour de la voiture électrique. Au salon de l’automobile de Francfort actuellement en cours, BMW a ainsi annoncé un plan de 25 modèles électrifiés d’ici 2025 dont 12 seraient 100 % électriques.

Selon les données de l’ACEA, au premier semestre 2017, 1,2 % des voitures vendues étaient électriques. Outre une hausse de l’offre, un effort doit également être fait au niveau des prises de rechargement.

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