Hausse des carburants : des enseignes de la grande distribution vendent à prix coûtant

Alors que les automobilistes en colère s’organisent pour les manifestations de blocage le 17 novembre prochain, qui s’annoncent très suivies, de nombreuses enseignes vendent le carburant à prix coûtant.

Une baisse du prix au litre des carburants pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages

Pour protester contre la hausse des taxes sur le diesel et l’essence décidée par le gouvernement et soutenir le pouvoir d'achat des ménages, deux enseignes de la grande distribution ont décidé de vendre le carburant à prix coûtant aux automobilistes, c’est-à-dire au prix auquel ils l’ont acheté, donc sans opérer de marge. C’est ainsi une baisse de 2 à 10 centimes des prix au litre que l’on peut constater dans les stations-services participant à l’opération.

Ainsi depuis le lundi 5 novembre 2018 et jusqu’au 17 novembre, jour des manifestations de blocage des automobilistes, « Carrefour inaugure les ‘Jours carburants’, une opération inédite par son dispositif et son ampleur dans toutes les stations-services intégrées aux hypermarchés Carrefour », a indiqué l’enseigne.

Sur son site Internet, le groupe Leclerc annonce quant à lui prolonger jusqu’à la fin du mois de novembre l’opération carburant à prix coûtant dans ses stations-services, prévue initialement du 2 au 4 novembre 2018. Vous pouvez retrouver la liste des magasins participant à l’opération sur le site Internet du groupe.

D’autres opérations carburant à prix coûtant dans de nombreuses enseignes locales

Localement, les enseignes sont nombreuses à mettre en place les mêmes opérations. Le groupe Casino a annoncé vendre lui aussi les carburants à prix coûtant les 9, 10, 11 et 16, 17, 18 novembre prochains, et distribuera des bons d’achat de 5 € aux automobilistes faisant le plein dans les stations-services des Géant Casino du 7 au 18 novembre prochains.

Même opération à prix coûtant chez Intermarché durant tous les week-ends jusqu’à fin décembre. Le groupe Système U a indiqué que, s’il n'y avait pas « de mot d’ordre national » pour l’ensemble des magasins, chaque exploitant était libre « localement » de vendre à prix coûtant le carburant, pouvait-on lire dans Le Parisien.

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