Économie | Fin de la TVA ? Le gouvernement pourrait y songer
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Fin de la TVA ? Le gouvernement pourrait y songer

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 28 janv. 2019 à 00:00
TVA

Vers la fin de la TVA sur certains produits ? C’est ce que veulent de nombreux Français, et que le gouvernement pourrait envisager.

La fin de la TVA sur certains produits : une revendication des Gilets Jaunes

Et si les produits de première nécessité – alimentation, produits d’hygiène etc. – n’étaient pas concernés par la TVA ? C’est ce que souhaitent de nombreux Français, Gilets Jaunes en tête. Cette revendication leur apparaît comme un élément phare de la justice fiscale, et le gouvernement ne la voit pas forcément d’un mauvais œil.

Au micro de France Inter, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire a admis qu’il existait « un manque de cohérence » sur les taux de TVA, et s’est dit « ouvert à toutes les propositions » qui pourraient sortir, sur ce sujet, du grand débat national.

Les impôts augmenteraient-ils si la TVA disparaissait ?

Actuellement, quatre taux de TVA sont applicables en France. Le plus faible, 2,1% ne concerne que les médicaments remboursables par la Sécurité sociale ou la presse. Les produits de première nécessité comme la plupart des produits alimentaires, sont taxés à 5,5%. Un autre taux réduit, à 10% concerne les entrées des musées, certains travaux d’amélioration du logement ou les transports de voyageurs. Finalement, le taux principal, fixé à 20%, concerne tous les autres produits et services du quotidien qui ne bénéficient pas d’une réduction de TVA.

Mais si l’idée de baisser, ou de réduire, la TVA, sur certains produits enthousiasme de nombreux Français, le ministre de l’Économie rappelle que chaque perte de revenus retombe sur le contribuable. « À chaque fois qu’on bouge un taux de TVA, cela coûte des centaines de millions ou des milliards d’euros au contribuable et au Trésor public ; il faut qu’en regard de cela, les Français puissent se dire que cela améliore vraiment leur vie quotidienne », a estimé Bruno Le Maire.

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