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Fin de vie : comment s'assurer que vos dernières volontés soient respectées ?

Nathalie Jouet Publié par Nathalie Jouet - le 21 févr. 2017 à 00:00
Fin de vie : comment faire connaître ses volontés ? (c) Shutterstock

Le 20 février 2017, le ministère de la Santé a lancé une nouvelle campagne sur la fin de vie, afin de mieux faire connaître les changements législatifs entrés en vigueur depuis 1 an. Cette campagne d’information a également pour but d’inciter les Français à faire connaître leurs volontés à leurs proches et aux médecins.

90 % des Français ignorent les droits relatifs à la fin de vie

Le ministère de la Santé a constaté que plus de 9 Français sur 10 ne connaissaient pas leurs droits concernant la fin de vie. La coordination d’une nouvelle campagne intitulée « La fin de vie, et si on en parlait ? »  a donc été confiée au Centre national de la fin de vie et des soins palliatifs. Spots télévisés, bannières sur Internet, interventions sur les réseaux sociaux ; pendant plus d’un mois, la campagne sera diffusée sur différents supports.

« Ce que nous avons voulu faire, c’est une campagne chaleureuse, une invitation à la conversation et non une injonction » sur ce sujet difficile, précise Véronique Fournier, présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, qui a piloté la campagne avec le ministère. Un site Internet a déjà été créé et des « rencontres citoyennes » auront lieu dans toute la France.

Fin de vie : quels sont vos droits ?

Depuis la loi du 2 février 2016, de nouveaux droits sont accordés aux personnes en fin de vie. La nutrition et l’hydratation artificielles sont aussi considérées comme des traitements et peuvent donc être arrêtées à ce titre. Toutefois, les équipes médicales ont l’obligation « de ne pas abandonner le patient et de tout mettre en œuvre pour que sa fin de vie se déroule dans les meilleures conditions possibles », ajoute le Centre national de la fin de vie et des soins palliatifs.

Tout patient en fin de vie peut demander à bénéficier d’une sédation profonde et continue « provoquant une altération de la conscience » jusqu’à son décès. Les personnes majeures ont la possibilité de faire connaître leurs volontés par anticipation, dans un document écrit daté et signé.