Économie : la prochaine crise, c'est peut-être maintenant

Dettes publiques collossales, guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, flambée des prix du pétrole : les motifs d'inquiétude sont nombreux pour l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique). 

Ralentissement de la croissance mondiale

Dans un rapport rendu public mi-septembre, l'OCDE relève un ralentissement de la croissance au deuxième et au troisième trimestre, tant aux États-Unis qu'en Europe. D'autres économies, notamment en Amérique du Sud et en Asie, tournent également au ralenti, sans parler de celles qui affrontent des crises dramatiques. 

Un ralentissement de l'économie mondiale et une moindre croissance ne sont pas en soi des motifs d'inquiétude. Mais comme nombre de pays et d'économies ont lié leur capacité à rembourser leur dette et à effacer les conséquences de la crise des subprimes à une croissance forte, l'OCDE est inquiète.

En effet, dans le même temps, certains risques se sont déplacés, principalement du système bancaire (aujourd'hui mieux régulé) vers des insitutions non-bancaires. 

Trop de liquidités, trop de dettes

Par ailleurs, le déferlement massif de liquidités, orchestré ces dernières années par l'ensemble des banques centrales, a créé plusieurs bulles qui menacent d'exploser. Immobilière dans certains pays comme la France, boursière ailleurs.

En attendant, l'OCDE a également révisé ses prévisions de croissance pour l'an prochain et pour 2020.

À lire aussi : L'humanité en danger : 15.000 scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur l'état de la planète