Actualités | Des entreprises permettent aux salariés de prendre des vacances « en illimité »
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Des entreprises permettent aux salariés de prendre des vacances « en illimité »

Emilia Capitaine Publié par Emilia Capitaine - le 12 juin 2017 à 00:00
vacances aux Maldives

Imaginés et appliqués dans certaines entreprises américaines, les congés illimités commencent à faire leur apparition dans des start-up françaises. Selon cette méthode de management, les salariés sont libres d’organiser leur temps et leur travail comme ils le souhaitent à partir du moment où ils remplissent leurs objectifs.

Une méthode de management venue des États-Unis

Permettre aux salariés de son entreprise de prendre autant de congés qu’ils le souhaitent, quand ils le souhaitent : il ne s’agit pas d’une utopie, mais d’une méthode de management qui a fait ses preuves aux États-Unis et qui commence à être importée par certaines start-up françaises.

Selon les défenseurs de cette philosophie, l’organisation du travail et la gestion des salariés ne doit pas reposer sur le présentéisme mais sur un seul critère : l’atteinte des objectifs fixés. À partir du moment où les salariés remplissent leurs objectifs, ils sont libres d’organiser leur temps comme ils le souhaitent.   

Aucun abus

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette méthode de management n’entraîne pas d’abus du côté des salariés. Dans la start-up française Popchef, qui a instauré les congés illimités, les salariés ne partent en vacances que trois jours de plus que les cinq semaines annuelles prévues par le Code du travail, rapporte BFM TV.

Selon le fondateur de Popchef, l’épanouissement des salariés et la plus grande flexibilité accordée dans la gestion de la vie professionnelle et personnelle sont des facteurs de productivité et d’investissement au travail. « J’ai la conviction qu’un salarié qui est plus épanoui au travail se dépassera un peu plus et aura donc un travail plus efficace », a-t-il déclaré à BFM TV. Néanmoins, si cette méthode de management est facilement applicable dans les structures souples aux effectifs réduits comme les start-up, il semble plus difficile de l’exporter dans de grandes entreprises aux modes d’organisation plus rigides.  

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