Santé / Bien-être | L'addiction aux jeux officiellement reconnue comme maladie
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L'addiction aux jeux officiellement reconnue comme maladie

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 2 janv. 2018 à 00:00
Addiction aux jeux

Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'addiction au jeu pourrait faire son entrée dans le dictionnaire des maladies. Le traitement de ces troubles disposerait alors d'un encadrement officiel.

Plus d'un million de Français concernés par l'addiction au jeu

L'addiction au jeu sera au cœur des préoccupations des autorités médicales en 2018. Et pour cause, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait reconnaître et inscrire cette année ce trouble au titre de maladie dans sa Classification internationales des maladies. Le magazine américain Psychology Today affirme ainsi que le « gaming disorder » pourrait être inscrit au chapitre des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de la dépendance ». 

Si l'on pense naturellement aux jeux d'argent, toutes les formes de jeux sont concernées et peuvent faire l'objet d'un comportement addictif. Jeux en ligne, jeux vidéo, sur console comme sur smartphone, le jeu est aujourd'hui une addiction pour plus d'un million de Français.

L'addiction au jeu isole les victimes de leurs proches

Cette addiction, qui touche principalement les grands adolescents et les jeunes adultes, se traduit le plus souvent par une perte de contrôle de soi face au jeu. Les personnes accros sont capables de passer de nombreuses heures devant un jeu, sans être capable d'en sortir. Le jeu devient alors une priorité et les personnes qui souffrent de cette addiction peuvent se couper de leurs proches ou de leur quotidien. Dans la plupart des cas, si il y a prise de conscience de cet isolement et de cette addiction, les victimes ne sont pour autant pas capables de sortir de ce cercle vicieux seul.

En France, on estime qu'1,3 % de la population est concernée par cette forme d'addiction. Malgré l'importance de ce chiffre, la France se situe loin derrière les États-Unis ou l'Australie (5 % de la population), ou encore l'Italie, la Belgique, le Royaume-Uni et le Canada où environ 2 % de la population est touchée.

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