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À Londres, une appli de paiement obéit au doigt

Cecilia Beaudoin Publié par Cecilia Beaudoin - le 29 sept. 2017 à 00:00
appli de paiement qui obéit au doigt © shutterstock_604036076.jpg

Un supermarché londonien s'est doté d'un terminal de paiement électronique permettant à ses clients de régler leurs achats... avec leur doigt. Explications.

Une nouvelle appli de paiement testée en avant-première mondiale

À court de monnaie ou bien de retour d'une séance de sport sans portefeuille ni carte de crédit ? Pas de problème : dans ce supermarché de l'Ouest londonien, qui expérimente en avant-première mondiale un système de paiement 2.0, il ne vous sera pas nécessaire de régler vos courses de façon traditionnelle, votre doigt suffit ! 

Lors de leur passage en caisse, les clients n'ont qu'à glisser un doigt dans un détecteur électronique pour régler leurs achats de manière toute simple, sans carte ni code. L'application Fingopay s'occupe du reste, affiche le solde sur le smartphone des clients avant de leur faire parvenir un reçu via leur boîte mail.

Une cartographie du doigt en trois dimensions réputée infalsifiable 

Pour pouvoir utiliser ce système de paiement à reconnaissance digitale, les clients doivent avoir enregistré en amont un ou plusieurs de leurs doigts sur une lampe infrarouge, qui établit une véritable cartographie 3D de leur système veineux et nerveux. Un savant système technologique conçu par l'entreprise Sthaler avec l'entreprise nipponne Hitachi (qui prélève au passage quelques centimes sur chacune des transactions enregistrées) rattache in fine cette cartographie en trois dimensions à la carte bancaire du porteur desdits doigts. 

Contrairement à James Bond, où un doigt coupé à l'ennemi suffit à actionner n'importe quel levier de contrôle, notre application vérifie ici que le doigt utilisé est bien vivant. Ses concepteurs se veulent rassurants et optimistes à la fois : contrairement aux empreintes digitales, le système veineux serait impossible à falsifier. Des contacts auraient déjà été pris avec le Conseil national des centres commerciaux pour exporter cette technologie dans l'Hexagone.

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