En 2018, les loyers ont progressé à un rythme inférieur à celui de l'inflation

Selon l'observatoire Clameur, si la moyenne nationale d’augmentation des loyers est de 1,4% en 2018, et donc inférieure à l’inflation, ce n’est pas le cas dans neuf villes de métropole.

Les loyers ont augmenté de 1,4% en 2018 en France

Le bilan 2019 de la location, signé de l'observatoire Clameur (Connaître les Loyers et Analyser les Marchés sur les Espaces Urbains et Ruraux), et dévoilé le 26 mars, montre que les loyers ont progressé de 1,4% en 2018, soit un rythme inférieur à celui de l’inflation. Au final, depuis 2007 les loyers de marché augmentent moins que l’inflation, ce qui représente une perte de pouvoir d’achat de 2,5% pour les propriétaires.

Cette hausse des loyers au ralenti se retrouve dans toutes les régions hexagonales, même dans les zones rurales, et là où les loyers sont encadrés. Conséquence, selon l'observatoire Clameur, il ne faudrait pas confondre « efficacité des dispositifs publics d’encadrement des loyers » et « conséquences de l’atonie de la demande et de ses difficultés budgétaires ».

La hausse des loyers supérieure à l’inflation dans neuf villes 

Pour mener à bien son étude 2018, Clameur a réalisé une analyse de pas moins de 500.000 baux, soit 28,4% du marché. Conclusion, le taux de mobilité, c'est-à-dire la proportion de logements remis sur le marché locatif privé, est remonté à 30,2% en 2018, retrouvant le niveau du début des années 2000. Il était descendu à 27,6% entre 2008 et 2014.

Concernant les prix, les plus élevés sont à Neuilly-sur-Seine (26,6 €/m²), devant Paris (26,20 €/m²). La hausse est supérieure à l’inflation dans neuf villes : Villeurbanne ( 6,1% en 2018), Grenoble ( 3,7%), Dijon ( 3,3%), Marseille ( 3,2%), Paris ( 2,5), Toulon ( 2,4%), Bordeaux ( 2,2%), Angers ( 2,2%), et Rennes ( 2,1%). En revanche, Montpellier a vu ses loyers diminuer de 1,7% !

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